L’acteur américain
Chadwick Boseman, tête d’affiche du long-métrage Black Panther (2018)
des studios Marvel qui mettait en scène pour la première fois un superhéros
noir, est mort d’un cancer du côlon à l’âge de 43 ans, a annoncé vendredi
28 août sa famille.
Il s’est
éteint à son domicile de Los Angeles, avec sa femme et ses proches à ses côtés,
après avoir lutté pendant quatre ans contre la maladie, précise un communiqué
publié sur son compte Twitter par
sa famille.
« Incarner
le roi T’Challa dans Black Panther avait été le
grand honneur de sa carrière », selon un communiqué publié sur les comptes de
Boseman sur les réseaux sociaux. Il avait également joué dans Da 5 Bloods, de Spike Lee, et Marshall, de Reginald Hudlin.
Diagnostiqué d’un
cancer du côlon en 2016, Chadwick Boseman n’avait jamais publiquement
parlé de son état et avait continué à tourner sur les plateaux des grands films
hollywoodiens tout en subissant « d’innombrables opérations et chimiothérapies », a encore précisé sa famille. « C’était
un vrai combattant. Chadwick a persévéré à travers tout cela », ont
ajouté ses proches dans le communiqué.
T’Challa, le rôle le plus important de sa carrière
Né en Caroline
du Sud, fils d’une infirmière et d’un petit entrepreneur, Chadwick Boseman
avait aussi des origines en Sierra Leone. Avec Black Panther, sorti
en 2018, Boseman était devenu le premier superhéros noir à qui un film de
la franchise Marvel était entièrement consacré.
Réalisé par
Ryan Coogler, Black Panther avait rassemblé, outre Boseman, un
casting d’acteurs noirs parmi les plus prisés de Hollywood (l’oscarisée Lupita
Nyong’o, Angela Bassett, Forest Whitaker, Daniel Kaluuya) et bénéficié d’un budget
de production et de promotion faramineux.
Adaptation des
aventures du premier superhéros noir créé par le studio Marvel Comics
en 1966, le film raconte le combat mené par le roi T’Challa pour défendre
sa nation de Wakanda, la plus avancée de l’univers Marvel. Nommé pour l’Oscar
du meilleur film – une première pour une adaptation de bande dessinée – et
encensé par la critique, Black Panther avait généré plus de
1 milliard de dollars de recettes au box-office.
Ce film avait
été célébré aux Etats-Unis comme un moment culturel important pour avoir
renversé les stéréotypes en dépeignant un pays africain prospère accueillant
des réfugiés et étendant sa technologie aux nations plus pauvres. Boseman avait
résisté à ceux qui voulaient le convaincre d’abandonner pour ce film l’accent
africain qu’il comptait utiliser. « Ils me disaient que les
spectateurs n’accepteraient pas un film dont le héros principal parlait avec
cet accent », avait-il expliqué à l’époque.
Avant ce rôle,
le plus important de sa carrière, Chadwick Boseman avait incarné la légende du
base-ball Jackie Robinson dans 42, de Brian Helgeland,
en 2013, le plus gros succès de l’histoire de Hollywood pour un film de
base-ball. Il avait été loué aussi pour son interprétation du chanteur James
Brown dans Get on Up, de Tate Taylor, en 2014. Il devait,
en outre, reprendre le rôle de T’Challa dans un deuxième opus de Black
Panther prévu pour 2022.
Sa mémoire saluée par Joe Biden
La nouvelle de
sa mort a suscité des réactions émues au-delà de Hollywood. Le candidat
démocrate à l’élection présidentielle américaine, Joe Biden, a aussitôt salué
la mémoire de l’acteur. « Le vrai pouvoir de @chadwickboseman
était supérieur à tout ce que nous avons vu à l’écran, a-t-il tweeté.
De Black Panther à Jackie Robinson, il a
inspiré plusieurs générations et leur a montré qu’on pouvait être tout ce que
l’on désire – même des superhéros.
Sa colistière, la
candidate à la vice-présidence Kamala Harris, a dit avoir « le cœur brisé » par le décès de la star, qui avait étudié comme
elle à l’université Howard à Washington. « Il était brillant, bon,
cultivé et humble, a-t-elle twitté. Il nous a quittés trop
tôt, mais sa vie a changé des choses. » Le dernier message posté
par Boseman sur Twitter était justement, le 12 août, pour féliciter Mme Harris
de sa nomination.
Mark Ruffalo,
co-star de Chadwick Boseman dans Avengers, a réagi sur
Twitter : « Frère, tu étais l’un des plus grands de tous les
temps et ta grandeur ne faisait que commencer. (…) Repose en
paix, Roi. »
« Chadwick
était spécial. Quelqu’un de vraiment original, a salué de son côté Chris
Evans, qui jouait Captain America dans la série de Marvel. Il était un artiste profondément engagé et constamment
curieux. Il avait encore tant de travail formidable à donner. »
La principale
organisation américaine de défense des droits civiques, la NAACP, a félicité
Boseman pour « avoir montré comment vaincre l’adversité avec
grâce » et « marcher comme un roi, sans perdre le
contact commun ».
Les Milwaukee Bucks ont boycotté leur match de NBA
mercredi 26 août, suivis par d’autres équipes de base-ball, de football et
le tournoi de tennis de Cincinnati.
L’acte est aussi fort qu’inédit dans le sport
professionnel américain : protestant contre les tirs de policiers sur
Jacob Blake, les Milwaukee Bucks ont boycotté leur match de playoffs mercredi
26 août, suivis par d’autres équipes de base-ball, de football et le
tournoi de tennis de Cincinnati.
Du jamais-vu. En quelques heures, le mouvement lancé
par les basketteurs de Milwaukee a fait tache d’huile, après avoir contraint la
National Basketball Association (NBA) à reporter deux autres rencontres
également prévues mercredi, Houston - Oklahoma City et Los Angeles - Portland,
les joueurs de ces équipes ayant également opté pour un boycottage.
Ce sont d’abord les Brewers – sis comme les Bucks
à Milwaukee, à une cinquantaine de kilomètres de Kenosha, où a eu lieu le drame
de dimanche – qui ont emboîté le pas en refusant de jouer contre
Cincinnati. Deux autres matchs de la Ligue majeure de base-ball (MLB) ont ainsi
été reportés. Idem en MLS, la ligue nord-américaine de football, où cinq des
six rencontres au programme ont été boycottées par les joueurs.
Puis, après que la Japonaise Naomi Osaka a décidé de
ne pas disputer sa demi-finale du tournoi de Cincinnati, délocalisé à New York,
les organisateurs de l’épreuve ont décidé à leur tour de reporter à vendredi
les matchs prévus jeudi. « Le tennis prend collectivement
une position contre l’inégalité raciale et l’injustice sociale qui, une fois de
plus, ont été mises au premier plan aux Etats-Unis. La Fédération américaine de
tennis (USTA), les circuits ATP et WTA ont décidé de reconnaître ce moment en
interrompant le jeu », ont-ils fait savoir.
Nouveau choc
Le report des matchs de jeudi à vendredi est-il de
nature à réintégrer Osaka dans le tournoi, si tel est son souhait ?
Interrogée par l’Agence France-Presse (AFP), l’USTA n’a pas donné de réponse
dans l’immédiat.
« En tant que femme noire, j’ai
l’impression qu’il y a des questions beaucoup plus importantes qui nécessitent
une attention immédiate, plutôt que de me regarder jouer au tennis », a justifié la
jeune femme de 22 ans, née de mère japonaise et de père haïtien, et qui a
souvent pris la parole ces derniers mois pour dénoncer l’injustice raciale.
Les joueurs de NBA sont, eux, les plus proactifs sur
ce terrain. La pose du genou à terre pendant l’hymne national, les mots
« Black Lives Matter » peints en noir sur les parquets, les slogans
au dos des maillots des joueurs, leurs prises de parole régulières pour
réclamer justice étaient depuis la reprise de la saison la preuve de la
mobilisation au sein de la ligue pour œuvrer contre le racisme.
Mais trois mois après la mort de George Floyd, le sort de Jacob Blake,
Afro-Américain de 29 ans grièvement blessé lors de son interpellation, a
causé un nouveau choc. Les basketteurs ont été traumatisés par la scène filmée dans laquelle on entend sept coups de feu
atteignant dans le dos ce père de famille qui essayait, après
avoir résisté à son interpellation, d’entrer dans sa voiture où se trouvaient,
selon son avocat, trois de ses fils âgés de 3, 5 et 8 ans.
« Nous ne pouvons pas nous concentrer sur le basket »
« Au cours des derniers jours dans notre Etat, le Wisconsin, nous
avons vu la terrible vidéo de Jacob Blake et les tirs supplémentaires sur les
manifestants. Malgré le plaidoyer écrasant pour le changement, il n’y a pas
d’action, donc nous ne pouvons pas nous concentrer aujourd’hui sur le
basket », ont justifié les joueurs des Bucks.
Leur décision a surpris les joueurs du Magic d’Orlando, qui ont confié
ne « pas avoir été au courant de l’initiative, tout en y
adhérant », et Barack Obama a félicité sur Twitter« les
joueurs qui défendent ce en quoi ils croient », ajoutant : « Il
faudra que toutes nos institutions défendent nos valeurs. »
Dans la foulée de ce premier boycottage, la superstar des Lakers, LeBron James, a alors tweeté : « NOUS
DEMANDONS LE CHANGEMENT. ON EN A MARRE », annonçant la suite.
Or, selon la chaîne de télévision ESPN et le site The Athletic, lors
d’une réunion mercredi soir, lui et ses coéquipiers, ainsi que l’équipe des
Clippers de Los Angeles, ont voté pour l’arrêt pur et simple de la saison de
NBA, contrairement aux autres équipes encore concernées par les playoffs.
Les discussions doivent reprendre jeudi, tandis que la ligue tiendra un
conseil d’administration, impliquant les dirigeants et propriétaires de
franchises, pour « répondre aux préoccupations des joueurs ».
Trois matchs sont au programme jeudi. Nul ne sait pour l’heure s’ils seront
boycottés ni si la saison se poursuivra.
Nouveau choc
Le report des matchs de jeudi à vendredi est-il de
nature à réintégrer Osaka dans le tournoi, si tel est son souhait ? Interrogée
par l’Agence France-Presse (AFP), l’USTA n’a pas donné de réponse dans
l’immédiat.
« En tant que femme noire, j’ai
l’impression qu’il y a des questions beaucoup plus importantes qui nécessitent
une attention immédiate, plutôt que de me regarder jouer au tennis », a justifié la
jeune femme de 22 ans, née de mère japonaise et de père haïtien, et qui a
souvent pris la parole ces derniers mois pour dénoncer l’injustice raciale.
Les joueurs de NBA sont, eux, les plus proactifs sur
ce terrain. La pose du genou à terre pendant l’hymne national, les mots
« Black Lives Matter » peints en noir sur les parquets, les slogans
au dos des maillots des joueurs, leurs prises de parole régulières pour
réclamer justice étaient depuis la reprise de la saison la preuve de la
mobilisation au sein de la ligue pour œuvrer contre le racisme.
Mais trois mois après la mort de George Floyd, le sort de Jacob Blake,
Afro-Américain de 29 ans grièvement blessé lors de son interpellation, a
causé un nouveau choc. Les basketteurs ont été traumatisés par la scène filmée dans laquelle on entend sept coups de feu
atteignant dans le dos ce père de famille qui essayait, après
avoir résisté à son interpellation, d’entrer dans sa voiture où se trouvaient,
selon son avocat, trois de ses fils âgés de 3, 5 et 8 ans.
« Nous ne pouvons pas nous concentrer sur le basket »
« Au cours des derniers jours dans notre Etat, le Wisconsin, nous
avons vu la terrible vidéo de Jacob Blake et les tirs supplémentaires sur les
manifestants. Malgré le plaidoyer écrasant pour le changement, il n’y a pas
d’action, donc nous ne pouvons pas nous concentrer aujourd’hui sur le
basket », ont justifié les joueurs des Bucks.
Leur décision a surpris les joueurs du Magic d’Orlando, qui ont confié
ne « pas avoir été au courant de l’initiative, tout en y
adhérant », et Barack Obama a félicité sur Twitter« les
joueurs qui défendent ce en quoi ils croient », ajoutant : « Il
faudra que toutes nos institutions défendent nos valeurs. »
Dans la foulée de ce premier boycottage, la superstar des Lakers, LeBron James, a alors tweeté : « NOUS
DEMANDONS LE CHANGEMENT. ON EN A MARRE », annonçant la suite.
Or, selon la chaîne de télévision ESPN et le site The Athletic, lors
d’une réunion mercredi soir, lui et ses coéquipiers, ainsi que l’équipe des
Clippers de Los Angeles, ont voté pour l’arrêt pur et simple de la saison de
NBA, contrairement aux autres équipes encore concernées par les playoffs.
Les discussions doivent reprendre jeudi, tandis que la ligue tiendra un
conseil d’administration, impliquant les dirigeants et propriétaires de
franchises, pour « répondre aux préoccupations des joueurs ».
Trois matchs sont au programme jeudi. Nul ne sait pour l’heure s’ils seront
boycottés ni si la saison se poursuivra.
La junte militaire malienne a libéré le président Ibrahim Boubacar Keita et lui a permis de rentrer chez lui dans la capitale, a-t-il déclaré ce jeudi dans un article sur Facebook.
IBK, qui a été renversé lors d'un coup d'État du 18 août, était détenu par l'armée. Il est toujours gardé par des officiers de l'armée depuis sa libération mercredi soir, a déclaré une personne qui s'est entretenue avec Keita, refusant d'être identifiée car il n'est pas autorisé à commenter publiquement la question.
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, qui a mené les efforts pour résoudre la crise politique au Mali, avait appelé à sa libération. Il avait initialement exigé sa réintégration à la présidence, mais a assoupli sa position après avoir rencontré la junte dans la capitale, Bamako, ce week-end.
Ibrahim Boubacar Keita, 75 ans, a dissous son gouvernement et a démissionné sous la pression des soldats qui l'ont détenu quelques heures après avoir organisé une mutinerie dans une caserne de l'armée à la périphérie de Bamako. Il a été élu en 2013, un peu plus d'un an après que son prédécesseur, Amadou Toumani Touré, ait lui-même été évincé lors d'un coup d'État.
De nombreux Maliens ont célébré son éviction, qui interviendra après des semaines de manifestations populaires appelant à sa démission. La junte, qui se fait appeler le Comité National pour le Salut du Peuple, a déclaré qu'elle était intervenue pour mettre fin à la corruption et à la mauvaise gouvernance dans la nation ouest-africaine.
( Mises à jour avec la junte disant que IBK est maintenant à la maison au premier paragraphe. )
Le magazine Forbes
rapporte que Roger Federer est devenu le sportif le mieux payé au monde, avec
une rémunération brute d'environ 95 millions d'euros. C'est la première fois
que le Suisse prend la tête de ce classement, juste devant Cristiano Ronaldo.
Un nouveau titre pour Roger Federer. Pour la première fois de sa
carrière, le champion de tennis suisse est devenu le sportif le mieux payé de
la planète. Le magazine Forbesestime vendredi ses revenus bruts de
2019 à 106,3 millions de dollars, soit environ 95 millions d'euros. Il devance
Cristiano Ronaldo (94 millions d'euros), Lionel Messi (93 millions d'euros) et
Neymar (85 millions d'euros). Le deuxième non-footballeur de ce classement
est LeBron James (79 millions d'euros).
Les récompenses financières distribuées dans les différents tournois
du circuit ne constituent qu'une faible partie des revenus du tennisman de 38
ans. Elles ne représentent que 6,3 millions de dollars. Les 100 millions
restants proviennent tous du sponsoring, notamment de ses 13 contrats lucratifs
avec diverses marques.
C'est deux fois moins pour Cristiano Ronaldo, qui génère 45 millions
de dollars (40 millions d'euros) avec son image. En revanche, la part du
salaire de la star de la Juventus est beaucoup plus élevée: elle s'élève à 60
millions de dollars (53 millions d'euros). Lionel Messi, lui, touche 72
millions de dollars grâce au sportif et 32 millions avec ses partenariat.
Mbappé et Pogba dans le top 50
Quant à Neymar, 70,5 des 95,5 millions d'euros
touchés l'an dernier sont issus de sa rémunération liée à son activité
sportive. En sponsors, le footballeur brésilien du Paris Saint-Germain touche 25
millions de dollars, soit environ 22,4 millions d'euros.
Son coéquipier Kylian Mbappé est le premier Français
du classement. À la 36e place derrière Sebastian Vettel, Serena Williams,
Mohamed Salah ou encore Chris Paul, le champion du monde 2018 a gagné 33,8
millions de dollars en 2019 soit 30,3 millions d'euros. Le deuxième tricolore est
Paul Pogba, 50e avec des revenus totaux estimés à 25 millions d'euros.
Il entre dans la légende financière : car il est désormais le deuxième rappeur de l'histoire aprèsJay-Z à être milliardaire. Et oui à 42 ans, Yeezy est officiellement milliardaire selon le magazine économique Forbes. Sa fortune est estimée maintenant à 1,3 milliard de dollars, des revenus principalement générés par sa marque Yeezy.
D'ailleurs pour ceux qui se demandaient combien lui rapporte sa gamme Yeezy : le New York Times a réalisé une étude sur Adidas et a révélé le pourcentage touché par Kanye West pour ses Yeezy. Il toucherait 5% des ventes sur ses baskets. Yeezy a opéré 1.3 milliard de dollars cette année soit 65 millions de dollars empochés par monsieur West.
Kanye West, qui était déjà 4ème dans le top 5 des rappeurs les plus riches de 2019, revendique depuis des années son statut de milliardaire et il s'est même fâché avec le magazine à de nombreuses reprises avec Forbes pour ne pas l'avoir inclus dans son célèbre classement.
Jusqu’à présent, le milliardaire pro-science et philanthrope américain avait préféré garder ses distances avec la politique. Mais l’amateurisme du président des Etats-Unis face à la pandémie ne lui a pas laissé le choix.
L’Antéchrist a été annoncé par la Bible : "Un homme qui prétend être Dieu, qui tentera de mettre le monde sous la coupe d’un gouvernement unique, avec un système financier unique et une religion unique." Comme chacun sait ou devrait le savoir, il est apparu sur terre et s’appelle… Bill Gates. Qui parle ainsi ? Adam Fannin, un pasteur de Floride dont la vidéo sur YouTube a déjà été vue par 2 millions de personnes. Bienvenue à Billgatesland ! Un parc d’attractions parano où les délires à propos du deuxième homme le plus riche du monde derrière Jeff Bezos rivalisent d’imagination. A côté de l’Antéchrist, il y a aussi les élucubrations selon lesquelles le fondateur de Microsoft cherche à développer des vaccins pour "dépeupler" ou "stériliser" le monde, celles voyant dans sa promotion des antiviraux un moyen de coloniser l’Afrique, ou celles l’accusant de faire la publicité de mystérieux "tatouages numériques" pour identifier les porteurs du Covid-19 et refiler les informations aux Nations unies. Sans oublier le masque chirurgical bleu, qui serait le signal secret d’une affiliation à la Bill & Melinda Gates Foundation…
Nostradamus du virus
Vaut-il mieux en rire ? Cela semble être le choix de Gates. "J’ai même reçu un message de sympathie de George Soros [le financier et milliardaire américain], donc cela doit devenir sérieux", a-t-il commenté. Pas faux. Tout le monde, désormais, le prend au sérieux. Pas seulement parce qu’il est richissime, lui qui possède encore plus de 100 millions d’actions Microsoft, pour une valeur de 16 milliards de dollars (sa fortune totale dépasse 100 milliards). Pas non plus simplement du fait de sa fondation, dotée d’une cinquantaine de milliards et qui a déjà annoncé qu’elle injectait 250 millions dans la "guerre" contre le coronavirus. Et pas même seulement à cause de la prescience de Gates, qui avait alerté le monde dès 2015 sur la menace d’une pandémie ressemblant comme deux gouttes d’eux à celle du Covid-19. Soudain promu "Nostradamus du virus", on le voit depuis deux mois sur tous les plateaux de télévision, informant l’Amérique sur les dernières avancées scientifiques et distillant ses conseils.
Non, il y a davantage dans sa célébrité et la stupéfiante haine dont il fait l’objet chez certains : Gates est tout simplement devenu l’anti-Trump parfait. C’est un rôle de circonstance, presque une erreur de casting : Gates a toujours gardé ses distances avec la politique, il a donné de l’argent (un peu) aux deux partis et fréquenté les présidents de tout bord. Même quand il a été poursuivi en justice par l’administration Clinton dans les années 1990 pour violation de la loi antitrust, il n’a jamais attaqué celle-ci sur le plan politique. Il juge certes que les milliardaires comme lui devraient être plus imposés, mais affiche souvent des opinions sur l’éducation ou la philanthropie, par exemple qui déplaisent à la gauche du parti démocrate. Et son parcours de self-made milliardaire séduit de nombreux électeurs républicains.
Seulement voilà, Bill Gates et son épouse Melinda ont trois défauts : ils croient à la science, prêchent sans complexe les vertus du multilatéralisme et sont des mondialistes convaincus. Trois qualités, ou défauts, qui ne pouvaient que les mettre en travers du locataire de la Maison-Blanche. Tout avait mal commencé, en 2018, quand une vidéo interne à la fondation avait fuité, dans laquelle Bill Gates faisait rire son public en racontant une conversation avec Donald Trump : "Il voulait savoir s’il y avait une différence entre le HIV [virus du sida] et le HPV [virus du papillome humain], du coup j’ai pu lui expliquer que l’on confondait rarement les deux." Trump n’a certainement pas oublié cette humiliation. Mais c’est avec le coronavirus que le divorce est devenu flagrant. Gates est accro à la rigueur scientifique, il est plongé depuis près de vingt ans dans les détails des maladies infectieuses. L’amateurisme de Trump, sur l’hydroxychloroquine et tant d’autres sujets, l’a donc tout naturellement hérissé.
Deuxième donateur de l’OMS
Les choses se sont aggravées avec le deuxième sujet, le multilatéralisme, quand Trump a annoncé qu’il coupait les vivres à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont la fondation Gates est le deuxième contributeur après les Etats-Unis. Le fondateur de Microsoft a alors décoché un tweet indigné : "C’est aussi dangereux que cela en a l’air." Plus tard, pour expliquer que l’OMS a des torts mais que la réaction de Trump est absurde, il aura cette analogie : "Il y a un gros incendie. Les pompiers arrivent avec 20 minutes de retard. C’est comme si on disait : virons tous les pompiers !" Les Gates énervent encore plus Trump quand ils soutiennent activement l’Europe, en l’occurrence Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, qui vient de lancer une collecte de fonds mondiale pour la recherche contre le virus. Melinda Gates : "Ce sont les leaders européens, très honnêtement, qui comprennent que nous avons besoin d’une coopération internationale."
Entre le camp des pro-science les Gates, alliés à des gens comme Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des maladies infectieuses des Etats-Unis et celui des pro-Trump, qui dénoncent les "experts entre guillemets", la guerre n’est plus larvée.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, malade, a été évacué en France, ce samedi 2 mai 2020, au lendemain d'une cérémonie de la fête du travail organisée à la Primature où l'on l'avait senti quelque peu affaibli.
La nouvelle été tenue dans le plus grand des secrets, jusqu'à ce que des informations fuitent. Le Premier ministre a bel et bien pris un vol pour la France ce samedi. Le secrétariat général de la Présidence dirigé par Patrick Achi (lui-même se remettant du coronavirus) confirme un « contrôle médical ».
Une expression diplomatique pour ne pas souligner la gravite de la situation. En effet, le Président Alassane Ouattara et le Conseil national de sécurité (CNS) ont interdit les vols hors de la Côte d'Ivoire, à l'exception de vols Air France destinés à rapatrier des citoyens français.
Dans un communiqué rendu public tard dans la nuit, Patrick Achi informe que « son intérim est assuré par Hamed Bakayoko, ministre d'État, ministre de la Défense ». Cette évacuation sanitaire serait intervenue dans la mi-journée, par vol spécial, alors que l'aéroport Félix Houphouët-Boigny, fermé au trafic habituel, tourne au ralenti
Cette année, 234 femmes figurent sur la liste et un visage familier revient, celui de la femme la plus riche du monde.
Avec des marchés turbulents et des périodes encore plus tumultueuses, un peu plus de la moitié des 234 femmes figurant sur la nouvelle liste Forbes des milliardaires du monde ont une fortune globalement inférieure à celle de l’année dernière. Alice Walton, cependant, a inversé cette tendance. Héritière d’une partie de la fortune de Walmart, elle est la femme la plus riche du monde cette année, alors qu’elle était la deuxième plus riche l’an dernier. Sa fortune est estimée à 54,4 milliards de dollars, soit 10 milliards de plus qu’il y a un an. Elle échange sa place avec l’héritière de L’Oréal, Françoise Bettencourt Meyers, qui est la deuxième femme la plus riche sur le classement de 2020. Forbes a utilisé les cours des actions et les taux de change du 18 mars 2020 pour calculer la fortune nette.
Parmi les femmes en tête du classement, l’héritière de BMW, Susanne Klatten, a remporté l’un des plus gros succès en fortune nette au milieu de la chute du marché boursier provoquée par le coronavirus. Les actions de BMW ont chuté de plus d’un tiers depuis janvier, ce qui a contribué à faire chuter la fortune nette de Susanne Klatten à 16,8 milliards de dollars, soit 4 milliards de moins qu’il y a un an. Aux États-Unis, la fortune de la milliardaire de Las Vegas Elaine Wynn a diminué de 33% par rapport à l’année dernière, les actions de Wynn Resorts ayant chuté de façon spectaculaire au cours des derniers mois. Mais d’autres, comme Zhong Huijuan, présidente du fabricant chinois de médicaments Hansoh Pharmaceutical, ont une fortune beaucoup plus élevée qu’il y a un an. En juin 2019, Hansoh a levé un milliard de dollars lors de son introduction en bourse à Hong Kong et les actions ont augmenté de plus de 25% depuis lors. La valeur de la fortune de Zhong Huijuan est de 14,6 milliards de dollars.
Cette année, 234 femmes sont inscrites sur la liste, contre 244 l’année dernière. En tant que groupe, les fortunes de toutes les femmes sur la liste valent 927,4 milliards de dollars. Malgré la récente instabilité économique, elles sont collectivement 29,4 milliards de dollars plus riches que l’année dernière. Sept autres femmes partagent leur fortune cette année avec leur mari, leur enfant ou leur frère ou sœur, contre neuf l’année dernière.
Dix-neuf femmes sont nouvelles sur la liste. Parmi ces nouvelles, la plus riche est Julia Koch, qui a hérité de la fortune de son mari David Koch après la mort de celui-ci en août 2019. Une autre nouvelle venue remarquable : MacKenzie Bezos, qui a hérité de sa fortune après avoir finalisé son divorce avec l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, l’été dernier.
Neerja Sethi, qui a cofondé avec son mari Bharat Desai la société de conseil et d’externalisation informatique Syntel, est également nouvelle sur la liste. Neerja Sethi est l’une des 67 femmes autodidactes qui ont réussi à se faire une place sur la liste de cette année, ce qui représente une légère baisse par rapport aux 68 femmes autodidactes l’année dernière. Elle est rejointe par Qian Ying, qui a cofondé avec son mari Qin Yinglin la société Muyuan Foods, inscrite sur la liste de Shenzhen. Les parts de Muyuan Foods, un éleveur et transformateur de porcs, ont presque triplé au cours de l’année dernière, portant sa valeur nette à 1,4 milliard de dollars.
Voici les 10 femmes les plus riches du monde ; leur fortune nette est en date du 18 mars 2020.
#1 : ALICE WALTON
Fortune nette : 54,4 milliards de dollars
Pays : États-Unis
Source de richesse : Walmart
La fille unique du fondateur de Walmart, Sam Walton, récupère cette année son titre de femme la plus riche du monde, après avoir perdu cette place face à l’héritière de L’Oréal, Françoise Bettencourt Meyers, en 2019. Malgré les récentes turbulences du marché, Alice Walton a vu sa fortune augmenter de 23% depuis l’année dernière. Alice Walton, qui n’a pas de rôle chez Walmart, aide à diriger un programme de la fondation de la famille Walton qui émettra 300 millions de dollars en obligations pour aider les écoles privées sous contrat à investir et à rénover leurs installations.
#2 : FRANÇOISE BETTENCOURT MEYERS & SA FAMILLE
Fortune nette : 48,9 milliards de dollars
Pays : France
Source de richesse : L’Oréal
La petite-fille du fondateur de L’Oréal, Eugène Schueller, est devenue l’héritière française de L’Oréal en 2017 après le décès de sa mère Liliane Bettencourt, alors la femme la plus riche du monde, à l’âge de 94 ans. La fortune de Françoise Bettencourt Meyers a diminué de 400 millions de dollars depuis la liste de l’année dernière, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Les actions du géant des cosmétiques ont en effet chuté de 12% au cours des deux premières semaines de mars. En mars, la société a annoncé que ses usines commenceraient à fabriquer du désinfectant pour les mains afin de répondre aux besoins des autorités sanitaires françaises et européennes.
#3 : JULIA KOCH & SA FAMILLE
Fortune nette : 38,2 milliards de dollars
Pays : États-Unis
Source de richesse : Koch Industries
Nouvelle sur la liste de cette année, Julia Koch a rejoint les rangs de milliardaires après qu’elle et ses trois enfants aient hérité de 42% des parts de Koch Industries de son mari, David, qui est décédé en août 2019 à l’âge de 79 ans. Originaire de l’Iowa, Julia Koch s’est installée à New York dans les années 1980 et a travaillé comme assistante du créateur de mode Adolfo.
MacKenzie Bezos fait ses débuts sur la liste après avoir finalisé son divorce avec le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, en juillet 2019 ; la romancière primée a reçu un quart des parts de son ex-mari dans le géant du commerce électronique. MacKenzie Bezos a signé le Giving Pledge, promettant de donner au moins la moitié de sa fortune, en mai 2019.
#5 : JACQUELINE MARS
Fortune nette : 24,7 milliards de dollars
Pays : États-Unis
Source de richesse : Bonbons, aliments pour animaux
Jacqueline Mars et son frère, John, ont chacun hérité d’un tiers de la société de bonbons de 35 milliards de dollars (ventes) connue pour les M&M’s et les barres Milky Way. Les quatre filles de son défunt frère Forrest Jr sont propriétaires du reste de Mars, qui possède également une importante entreprise d’aliments pour animaux de compagnie et de soins vétérinaires. Jacqueline Mars a travaillé pour l’entreprise pendant près de 20 ans et a siégé au conseil d’administration jusqu’en 2016.
#6 : YANG HUIYAN & SA FAMILLE
Fortune nette : 20,3 milliards de dollars
Pays : Chine
Source de richesse : Immobilier
La jeune femme de 38 ans possède 57% des parts et siège au conseil d’administration du promoteur immobilier Country Garden, coté en bourse à Hong Kong, que son père a fondé et qu’il préside. En réponse à la pandémie de coronavirus, l’entreprise a mis en place des stations de distribution de nourriture robotisées et automatisées à Wuhan (d’où le virus est originaire) pour nourrir le personnel médical chinois.
#7 : SUSANNE KLATTEN
Fortune nette : 16,8 milliards de dollars
Pays : Allemagne
Source de richesse : BMW, produits pharmaceutiques
Héritière du constructeur automobile BMW, Susanne Klatten a vu sa fortune nette chuter de 20% au cours de l’année écoulée. Les ventes de voitures ayant ralenti en raison de la pandémie, les actions de BMW ont chuté de 24% au cours de la première moitié du mois de mars. Susanne Klatten est également l’unique propriétaire et la vice-présidente d’Altana, une société pharmaceutique et de produits chimiques spécialisés.
Veuve de feu Steve Jobs, cofondateur d’Apple, Laurene Powell Jobs dirige Emerson Collective, une société à responsabilité limitée hybride de philanthropie et d’investissement qu’elle a fondée en 2016. Parlant de sa fortune, Laurene Powell Jobs a déclaré au New York Times en février : « Je ne suis pas intéressée par les bâtiments patrimoniaux hérités, et mes enfants le savent. Steve n’était pas intéressé par cela. Si je vis assez longtemps, ça s’arrête avec moi ». Sa fortune a diminué de 2,2 milliards de dollars par rapport à l’année dernière, en partie en raison d’une baisse du prix des actions de Disney, mais aussi parce que Forbes a eu une meilleure idée de son patrimoine total.
#9 : ZHONG HUIJUAN
Fortune nette : 14,6 milliards de dollars
Pays : Chine
Source de richesse : produits pharmaceutiques
Zhong Huijuan préside le fabricant chinois de médicaments Hansoh Pharmaceutical, qui produit des médicaments oncologiques, psychoactifs, antidiabétiques et autres. Les actions ont augmenté de 10% entre début janvier et mi-mars, période où le coronavirus était le plus répandu dans son pays d’origine. Zhong Huijuan est mariée à Sun Piaoyang, le président milliardaire de Jiangsu Hengrui Medicine.
#10 : GINA RINEHART
Fortune nette : 13,1 milliards de dollars
Pays : Australie
Source de richesse : exploitation minière
Gina Rinehart, la personne la plus riche d’Australie, a bâti sa fortune sur le minerai de fer. Fille du célèbre explorateur de minerai de fer Lang Hancock, elle préside le Hancock Prospecting Group, une société minière et agricole, depuis 1992. La fortune de Gina Rinehart a diminué de 2 milliards de dollars au cours de l’année dernière, la pandémie de coronavirus ayant fait chuter les valeurs dans l’industrie du minerai de fer.