Donald Trump, via le département de la justice, a demandé
à la Cour suprême des États-Unis de légaliser le licenciement de personnes au motif
qu'elles sont transgenres. Une discrimination de plus à l'encontre d'une
communauté qui vit des heures difficiles aux États-Unis.
Donald Trump n'en finit plus de créer des
polémiques. Après avoir obtenu l'interdiction du recrutement de personnes
transgenres dans l'armée, le président des États-Unis veut désormais légaliser le
licenciement des personnes transgenres, au seul motif qu'elles sont...
transgenres.
Licenciés parce qu'ils sont transgenres
C'est une nouvelle
discrimination à l'encontre des personnes trans. Le Département de la Justice américaine, sous
l'impulsion du président, a demandé à la Cour suprême américaine d'autoriser
les licenciements de personnes au motif qu'elles sont transgenres, rapportent
plusieurs médias américains comme le HuffPost ou BuzzFeed
News.
Les discriminations en raison du "sexe
biologique" interdites
Un flou juridique concernant les transgenres
Dans un texte cité par le HuffPost, le
Département de la Justice fait valoir le fait que l'article VII ne "prohibe pas les
discriminations contre les personnes transgenres en raison de leur statut de
personne transgenre". Ce qui constitue un flou juridique
entre discrimination pour un statut ou pour un sexe. La
haute instance judiciaire doit donc se prononcer sur ce point pour clarifier la
situation. Pour rappel, en janvier 2019, la Cour suprême avait autorisée
l'administration Trump à bloquer le recrutement de soldats
transgenres au sein de l'armée américaine en attendant que la justice se
prononce en appel sur cette question.
Un nouveau règlement au Pentagone en vigueur
depuis avril dernier précise désormais que les personnes transgenres ne
peuvent s'engager dans l'armée que si elles acceptent de ne pas changer de sexe
biologique. On risque donc d'obtenir le même résultat pour
les licenciements de personnes transgenres. Une discrimination de plus dans un
pays où les minorités ont plus que jamais du mal à protéger leurs droits.
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