samedi 21 octobre 2017

Partis de rien et devenu milliardaire....

Tech Media News

Il est l'un des hommes d'affaires les plus prospères de la nouvelle génération. Le PDG du groupe Bocom International est partit de rien pour se hisser au sommet. Dieudonné Bougne dirige aujourd'hui un groupe qui emploi des centaines de camerounais. Retour sur la réussite, d'un homme très discret. 

Le milliardaire camerounais Dieudonné Bougne est une preuve qu'on peut partir de rien pour devenir riche. Celui qui dirige le groupe Bocom International qu'il a fondé de ses propres mains à un parcours atypique digne d'un scénario hollywoodien. 
A en croire l'homme d'affaire, il a connu une jeunesse très difficile, ce qui l'a d'ailleurs empêché de faire des études. "A 18 ans, j'assistais les ressortissants nigérians basés au Cameroun dans l'exploitation du sable. Pour un salaire de 200 fcfa/jour, j'assurais le chargement et le déchargement des camions de sable. A 19 ans, je deviens docker au port de Douala, malgré le fait d’être mineur. Mo salaire oscillait entre 30.000 et 60.000 fcfa". Raconte le milliardaire à l'Emission Entretien sur Stv2.

Dans cette période assez complexe qu'il traversait, il savait exactement où il allait! Il faisait des économies chaque mois pour ouvrir un atelier de couture. Surprenant n'est ce pas? Pourtant c'est le début de son bonheur.
"Le premier salaire m'a permis d'acheter une machine à coudre et je raccommodais le soir après le travail. J'ai mené de front les deux activités, car en 1982 j'étais docker et j'embauchais 42 personnes dans mon atelier de couture. Je gérais parallelement des taxis, des camions bennes pour le transport et la commercialisation du sable, ainsi qu'un moulin pour la transformation du maiis et des tomates". explique t-il.

Si on s'en tient à ses propos, il s'en sortait plutot bien. Toutes ses activités parallèles ainsi que son salaire de docker lui rapportait en moyenne 100.000 fcfa par jour. Il démissionne alors du port après 16 ans de bons et loyaux services pour se jeter pieds et mains dans le business. C'est ainsi qu'il lance sa femme hors du pays pour passer un cap.
Il raconte "Entre 1990 et 1992, ma femme effectuait des déplacements au Togo et au Benin pour l'achat de marchandises qu'elle revendait au Cameroun". Futé dans les affaires, Dieudonné veut aller à la source pour augmenter ses revenus. 
"Lors du rangement, on notait la mention Made in China. Malgré la réticence de ma femme, je décide qu'on doit s'approvisionner à la source. En 1994, on effectue donc le premier voyage à Hong-Kong". Un choix payant!

En 1996, il s'associe à un industriel camerounais pour la création de Bocam qui récupère les huiles usagées, les décantes avant la revente. Mais suite à un différend, il se sépare de lui et crée Bocom International qui est devenue la grosse machine qui fait parler d'elle au Cameroun.
Aujourd'hui, Bocom insère 3 tonnes de déchets et traite 800 batteries par par jour. Quand à la centrifugeuse, elle traite 6 tonnes d'huile par jour. L'homme d'affaires a fait appel à des américains pour former son personnel sur le traitement des déchets dangereux et batteries. Le groupe Bocom International pèse désormais des milliards de Francs CFA
Âgé de plus de 60 ans, le PDG de Bocom est un polygame endurci. Il a 4 femmes et de nombreux enfants. Il a d'ailleurs une méthode assez originale qui caractérise son management: "Chacune de mes femmes s'occupe du département finance des entreprises du groupe Bocom que je dirige" précise t-il. Il entend surtout contribuer davantage au développement de son pays. 

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