Malcom X, a voulu nous ouvrir les yeux, lorsqu’il a souligné « si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés, et aimer ceux qui oppriment ». Dites-moi donc que je me trompe, les africains n’étaient pas à la Bastille le 14 juillet 1786. Pas plus qu’ils n’ont poussé les français à se révolter contre le Roi Louis XVI. La révolution française, c’était le souhait des français. Il n’ y a eu aucun africain dans la foule qui a pris ce jour- là, d’assaut la Bastille. D’où donc vient-ils que certains de nos partenaires agissent comme si c’est eux qui doivent décider pour nous. Alors que, c’est à nous, Congolais de prendre notre destin en main.
Dans le livre « Africa-France », le journaliste français Antoine Glaser a essayé de nous filer le tuyau, le renversement de la tendance dans les relations entre la France et l’Afrique. Il a semblé nous dire que les Chefs d’Etats africains, de la taille de Dénis Sassou N’guesso, qui ont vu défiler tour à tour à l’Elysée, cinq, quatre ou trois présidents français, étaient devenus très réfractaires aux injonctions et aux ingérences extérieures dans les affaires de leurs Etats, qui sont souverains et indépendants. L’éveil est certes on ne peut plus tardive, mais mieux vaut cela. En effet, le plus important, c’est que les dirigeants africains en l’occurrence ceux de l’Afrique centrale soient parvenus à décoder ce que les peuples africains attendent d’eux : Tout faire pour en finir avec ce système qui depuis l’aune des indépendances nous asservit. Nos présidents ont surtout compris que l’Afrique ne pouvait véritablement compter que sur elle-même pour son développement. Au point de commencer à mettre le holà sur certaines pratiques. Et même de vouloir bâtir seul nos pays. Parce que les autres nous ont coûté cher. Ils ont surtout compris que l’homme africain devait rentrer dans l’histoire. En établissant des Etats réellement souverains et indépendants. Souvenez-vous c’est dans la cour même de l’Elysée que Sassou s’est permis de rappeler le principe de non-ingérence. Et cela, évidemment ne plait pas à tout le monde, mieux à ceux qui ont toujours profiter de ce système qui consiste à presser l’Afrique comme une orange mûre. Regardez autour de nous, l’émergence est une priorité dans la plupart des pays d’Afrique centrale : Le Congo, le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Tchad…Avec pour objectif de faire décoller l’Afrique. Ces gigantesques et salutaires projets dérangent à travers le monde. Surtout ceux qui veulent de chefs d’Etats africains éternellement. Ils sont hébétés devant tous ces grands chantiers visibles un peu partout en Afrique centrale, et même ne supportent pas parce que, à défaut de fonds propres, ces travaux sont financés par des fonds ou des aides qui viennent d’ailleurs que d’Europe. De la Chine en particulier. Et même les maîtres d’œuvres sont toujours chinois. Les mêmes Chinois qui nous ont déjà fait don du siège de l’Union africaine à Addis Abeba. De la Guinée-équatoriale au Gabon, du Cameroun au Congo-Brazzaville, ce ne sont ni Bouygues Construction, ni Lafarge, ni encore Lefebvre Construction. Pourquoi, demanderiez-vous ? Obiang Nguema de la Guinée-équatoriale l’a dit dans une interview en juin 2014 au journal Le Messager « les Occidentaux ne viennent pas pour nous aider mais pour nous voler. Les entreprises européennes nous font des propositions, nous les analysons, lorsque nous avons accepté, ils nous tendent un piège sans aller au bout de leur contrat. Pour finir, ils nous traînent devant les tribunaux internationaux ». De ce qui précède, le président du Congo Dénis Sassou N’guesso aura été plus tranchant, au cours d’une interview accordée à la chaîneEuronews, notamment à François Chignac dans l’intervalle du sommet Europe-Afrique, des 02-03 Avril 2014 à Bruxelles en Belgique. Il avait plaidé pour un partenariat gagnant-gagnant désormais entre l’Afrique et l’Europe « L’Afrique ne peut ouvrir seulement ses marchés pour recevoir des produits, sans être en mesure de vendre elle-aussi. Elle ne veut plus de relation unilatérale comme ça a toujours été le cas, depuis la colonisation. Nous voulons d’un partenariat gagnant-gagnant. L’Afrique attend de l’Europe un appui pour relever son niveau de développement».
« L’Europe a besoin de l’Afrique, comme l’Afrique a besoin de l’Europe »…
Dans le livre « Africa-France », le journaliste français Antoine Glaser a essayé de nous filer le tuyau, le renversement de la tendance dans les relations entre la France et l’Afrique. Il a semblé nous dire que les Chefs d’Etats africains, de la taille de Dénis Sassou N’guesso, qui ont vu défiler tour à tour à l’Elysée, cinq, quatre ou trois présidents français, étaient devenus très réfractaires aux injonctions et aux ingérences extérieures dans les affaires de leurs Etats, qui sont souverains et indépendants. L’éveil est certes on ne peut plus tardive, mais mieux vaut cela. En effet, le plus important, c’est que les dirigeants africains en l’occurrence ceux de l’Afrique centrale soient parvenus à décoder ce que les peuples africains attendent d’eux : Tout faire pour en finir avec ce système qui depuis l’aune des indépendances nous asservit. Nos présidents ont surtout compris que l’Afrique ne pouvait véritablement compter que sur elle-même pour son développement. Au point de commencer à mettre le holà sur certaines pratiques. Et même de vouloir bâtir seul nos pays. Parce que les autres nous ont coûté cher. Ils ont surtout compris que l’homme africain devait rentrer dans l’histoire. En établissant des Etats réellement souverains et indépendants. Souvenez-vous c’est dans la cour même de l’Elysée que Sassou s’est permis de rappeler le principe de non-ingérence. Et cela, évidemment ne plait pas à tout le monde, mieux à ceux qui ont toujours profiter de ce système qui consiste à presser l’Afrique comme une orange mûre. Regardez autour de nous, l’émergence est une priorité dans la plupart des pays d’Afrique centrale : Le Congo, le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Tchad…Avec pour objectif de faire décoller l’Afrique. Ces gigantesques et salutaires projets dérangent à travers le monde. Surtout ceux qui veulent de chefs d’Etats africains éternellement. Ils sont hébétés devant tous ces grands chantiers visibles un peu partout en Afrique centrale, et même ne supportent pas parce que, à défaut de fonds propres, ces travaux sont financés par des fonds ou des aides qui viennent d’ailleurs que d’Europe. De la Chine en particulier. Et même les maîtres d’œuvres sont toujours chinois. Les mêmes Chinois qui nous ont déjà fait don du siège de l’Union africaine à Addis Abeba. De la Guinée-équatoriale au Gabon, du Cameroun au Congo-Brazzaville, ce ne sont ni Bouygues Construction, ni Lafarge, ni encore Lefebvre Construction. Pourquoi, demanderiez-vous ? Obiang Nguema de la Guinée-équatoriale l’a dit dans une interview en juin 2014 au journal Le Messager « les Occidentaux ne viennent pas pour nous aider mais pour nous voler. Les entreprises européennes nous font des propositions, nous les analysons, lorsque nous avons accepté, ils nous tendent un piège sans aller au bout de leur contrat. Pour finir, ils nous traînent devant les tribunaux internationaux ». De ce qui précède, le président du Congo Dénis Sassou N’guesso aura été plus tranchant, au cours d’une interview accordée à la chaîneEuronews, notamment à François Chignac dans l’intervalle du sommet Europe-Afrique, des 02-03 Avril 2014 à Bruxelles en Belgique. Il avait plaidé pour un partenariat gagnant-gagnant désormais entre l’Afrique et l’Europe « L’Afrique ne peut ouvrir seulement ses marchés pour recevoir des produits, sans être en mesure de vendre elle-aussi. Elle ne veut plus de relation unilatérale comme ça a toujours été le cas, depuis la colonisation. Nous voulons d’un partenariat gagnant-gagnant. L’Afrique attend de l’Europe un appui pour relever son niveau de développement».
« L’Europe a besoin de l’Afrique, comme l’Afrique a besoin de l’Europe »…
Ce sont les propos du président congolais, Dénis Sassou N’Guesso dans une tribune publiée la revue dans Géopolitique africaine, intitulée:« Europe-Afrique, Pour un partenariat adapté aux réalités du XXI ème siècle », publiée quelques jours avant le sommet Afrique-Europe dès 02 et 03 Avril 2014 à Bruxelles. Sassou en effet, y plaide pour une réadaptation des liens entre nos deux continents. Il ne comprend pas que seule l’Europe puisse profiter de notre partenariat. Et il souhaite que la donne change. Tant et si bien que François Chignac, lorsqu’il l’interviewe cherche à en savoir davantage. Et très habilement, il s’y met « Alors monsieur le président, c’est aux wagons européens de rapprocher la locomotive africaine ? ». Le président, « Je ne le dis pas ainsi, mais ce sont peut être les deux forces qui devraient se mettre ensemble pour avancer ». Et voilà, le 17 novembre 2014, François Hollande n’a pas semblé abondé dans le même sens. Le président français a surpris en disant que l’Afrique a besoin de la France. Cherchez l’erreur !
Il est regrettable que de son interview d’Avril 2014 à Euronews, les opposants congolais ne soient intéressés qu’à la sa réponse sur une probable candidature. Parce que ce n’est pas le même Sassou N’guesso qu’autrefois. Le « Nouveau Sassou N’guesso » est un tout autre homme, qui veut que son pays puisse autant profiter que ses partenaires. Un homme d’Etat qui comme certains de ses pairs défend la souveraineté et l’indépendance du Congo. Qui ne supporte pas les trafics d’influences, et l’immixtion des autres dans des questions. Il y avait au cours de cette interview avec François Chignac, dans son regard un réel désir de changement et d’équilibre dans les rapports avec l’Europe.
Ainsi de la préservation de la biodiversité, le Chef de l’Etat congolais n’est pas allé non plus du dos de la cuillère « nous avons la responsabilité de protéger le Bassin du Congo , qui est le deuxième poumon du monde après l’Amazonie. L’Afrique veut que les rencontres sur ce dossier ne soient pas toujours que des échecs, parce qu’à Rio+ 20, les pays riches s’étaient réunis 24 heures avant au Mexique. Après cette réunion, les dirigeants des pays riches sont tous rentrés chez eux. Ils n‘ont jamais mis pieds à Rio, comme si à Rio, c’était la rencontre des pays pauvres. Les riches, principaux pollueurs s’en étaient allés. »
François Chignac très pointilleux, voulait décidément en savoir plus encore. Ça n’est pas courant de voir un Chef d’Etat africain rompre « l’omerta ». Alors, il touche le point le plus sensible, la jeunesse africaine. Notamment les 11 millions de jeunes africains qui arrivent sur le marché du travail chaque année, mais dont beaucoup retournent dans l’économie informelle. François Chignac demande, au Président Sassou, comment leur donner un meilleur accompagnement ? Selon le président congolais « si l’Afrique arrive à inverser les rapports actuels avec les partenaires (européens), alors nous aurons les moyens de faire travailler notre jeunesse». Et Le Chef de l’Etat de déplorer « la Méditerranée qui devrait être un lien entre l’Europe et l’Afrique, est devenu un cimetière. Il y’ a un drame. Et c’est un défi que l’Afrique doit relever». Evidemment !
Lorsqu’un Chef d’Etat se bât pour son pays et son Continent, pour des rapports équitables, gagnants-gagnants, il est dommage que certains, bien que portés par des considérations partisanes ne puissent pas soutenir leur président. Nous en avons tout l’intérêt ! Ce d’autant plus que c’est pour notre bien à tous. Aujourd’hui, ceux qui ne supportent pas cette émancipation, usent de manipulations pour espérer nous dépouiller de ces hommes qui cherchent à nous faire entrer dans l’histoire. A éviter que des drames comme ceux des naufrages sur la Méditerranée ne se reproduisent.
François Chignac très pointilleux, voulait décidément en savoir plus encore. Ça n’est pas courant de voir un Chef d’Etat africain rompre « l’omerta ». Alors, il touche le point le plus sensible, la jeunesse africaine. Notamment les 11 millions de jeunes africains qui arrivent sur le marché du travail chaque année, mais dont beaucoup retournent dans l’économie informelle. François Chignac demande, au Président Sassou, comment leur donner un meilleur accompagnement ? Selon le président congolais « si l’Afrique arrive à inverser les rapports actuels avec les partenaires (européens), alors nous aurons les moyens de faire travailler notre jeunesse». Et Le Chef de l’Etat de déplorer « la Méditerranée qui devrait être un lien entre l’Europe et l’Afrique, est devenu un cimetière. Il y’ a un drame. Et c’est un défi que l’Afrique doit relever». Evidemment !
Lorsqu’un Chef d’Etat se bât pour son pays et son Continent, pour des rapports équitables, gagnants-gagnants, il est dommage que certains, bien que portés par des considérations partisanes ne puissent pas soutenir leur président. Nous en avons tout l’intérêt ! Ce d’autant plus que c’est pour notre bien à tous. Aujourd’hui, ceux qui ne supportent pas cette émancipation, usent de manipulations pour espérer nous dépouiller de ces hommes qui cherchent à nous faire entrer dans l’histoire. A éviter que des drames comme ceux des naufrages sur la Méditerranée ne se reproduisent.
Pour créer le chaos en Irak et l’envahir, afin d’en prendre le pétrole, Georges Bush a trompé la planète entière, arguant que Saddam Hussein détenait des armes chimiques. Collin Powel, a même sorti des tubes d’essai pour prouver soi-disant la véracité des propos de son président. Aujourd’hui, tout le monde a constaté que ce n’était qu’un gros mensonge. Bozizé est parti, parce qu’il avait préféré les chinois plutôt que les français et les américains pour l’exploitation du pétrole centrafricain. Good Luck Jonathan s’est fait servir Boko Haram, parce que, comme François Bozizé, il a également ouvert le Nigeria aux Chinois, cédé le pétrole. A la vérité, le Nigeria n’est qu’un début, le Cameroun semble la prochaine étape de Boko Haram. En cause les marchés énormes que ce pays bastion français hérité des réseaux Foccart a offert aux chinois. Obiang Nguema ne doit d’avoir chaque fois échappé à des tentatives de coups d’état que grâce à la vigilance de son peuple. Souvenez-vous du fils de Margaret Thatcher arrêté dans ce pays. Dites-moi, donc, pourquoi Joseph Koni dont la tête est mise à prix, et qui à bout de souffle avait osé demander de l’aide à Michel Djotodia court toujours, alors que les américains s’y sont déployés. Alors qu’il voulait se rendre, l’ONU a exigé que Djotodia ne serve pas d’intermédiaire. Et pourquoi donc, le Golfe de Guinée riche de son pétrole suscite soudain, et même gratos, les bons services des américains ? Au point qu’Africom est devenue la brigades des eaux du Golf de Guinée. Alors même qu’on n’a jamais signalé d’actes de piratages dans cette zone ? Et pourquoi est-ce qu’au Gabon du vivant d’Omar bongo, on n’a jamais douté de la filiation d’Ali Bongo Ondimba ? Ou même dès après la présidentielle gabonaise de 2009? Nous devons sérieusement méditer la pensée de Malcom X : « si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés, et aimer ceux qui oppriment ».
Tresor Dux Lebanda
Tresor Dux Lebanda
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