lundi 8 décembre 2014

LES 4 VÉRITÉS DU PRÉSIDENT SASSOU NGUESSO LORS DE SON RETOUR À BRAZZAVILLE

C’est ce Samedi 6 Décembre 2014 en début de soirée que le Président congolais, Denis SASSOU NGUESSO est rentré d’un périple qui l’a conduit tour à tour à Dakar ( Sénégal), ou il a pris part au sommet XVe sommet de la Francophonie, puis a La Havane (Cuba) pour la célébration des 50 ans des relations entre ce pays et le Congo.
Au salon présidentiel de l’aéroport Maya-Maya, le Chef de l’Etat a donné une conférence de presse dont les points saillants ont été d’une part sur la coopération Cuba-Congo, et le sommet de la francophonie, d’autre part. Devant la presse congolaise et internationale, le président de la république, Denis Sassou Nguesso s’est félicité des relations fructueuses entre le Congo et Cuba. Des relations empreintes de luttes communes: libération de l’Afrique australe (Namibie, Angola, etc.), a précisé le chef de l’Etat. Les deux pays ont développé un demi siècle durant, des rapports étroits sur tous les plans: politique, économique, diplomatique. Au plan social, ces relations se sont dynamisées, ces dernières années, avec la formation des milliers d’étudiants congolais dans le domaine de la santé.
Parlant de  la francophonie, le chef de l’Etat s’est félicité de la nomination d’une femme, Michäelle Jean, au poste de Secrétaire Général de cette organisation. Il partage l’orientation économique pris par l’OIF qui a mis au centre de ses préoccupations la jeunesse et les femmes. Par contre, le Président a regretté le manque de consensus qui a prévalu, entre africains lors de la nomination du Secrétaire Général de l’OIF. Pour Denis SASSOU NGUESSO, c’est Henry Lopes qui était le candidat naturel de l’Afrique.
Interpellé par la presse sur le discours de Hollande à Dakar, considéré comme un diktat par nombre d’africains, le chef de l’Etat explique  que « le sommet de la francophonie n’a pas eu pour vocation de denier le caractère souverain des États ». C’est dans ce droit fil que Denis SASSOU NGUESSO a abordé la question du changement constitutionnel en débat au Congo. Le Président de la République a réitéré sa position bien connue: « c’est au peuple congolais et à lui seul de trancher sur cette question le moment venu, loin de toute ingérence étrangère. » Il s’est ainsi appuyé sur des exemples historiques: le cas du passage de la IVe a la V république en France avec le Général De Gaulle, tout comme l’adoption en France de l’élection au suffrage universel.
 
Un retour très attendu  du Président...
Un retour très attendu du Président…

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