XVème Sommet de la francophonie à Dakar Un long stand-ovation prévu pour Abdou Diouf
A quelques semaines de l’ouverture du XVème Sommet de la francophonie prévu les 29 et 30 novembre 2014, c’est un grand hommage qui sera rendu à Abdou Diouf, Secrétaire Général (SG) sortant, de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à Dakar, au Sénégal, son pays .
Elu SG de la Francophonie au Sommet de Beyrouth en 2002, il rentrera en fonction en 2003, avant d’être réélu une première fois en 2006, par les chefs d’État et de gouvernement réunis lors du Sommet de Bucarest, puis une seconde fois, en 2010, au Sommet de Montreux.
Après donc trois pendant à la tête de l’OIF, l’ancien président sénégalais qui ne veut pas briguer un 4ème mandat a décidé de passer le flambeau. Abdou Diouf est né le 7 septembre 1935 à Louga. Il fait ses études primaires et secondaires à Saint-Louis.
Il débute des études de droit à la Faculté de Dakar, les poursuit à Paris et devient breveté de l’Ecole nationale de la France d’Outre-Mer (Enfom) en 1960.
A 25 ans, il commence une carrière de haut fonctionnaire en assumant successivement les postes de Directeur de la Coopération technique internationale, de Secrétaire général du ministère de la Défense et de Gouverneur de la région du Sine-Saloum.
Directeur de Cabinet du Président Léopold Sédar Senghor en 1963, il est nommé en 1964 Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal. Il devient ensuite ministre du Plan et de l’Industrie de 1968 à 1970. Il est désigné Premier ministre en 1970.
Abdou Diouf devient Président de la République du Sénégal le 1er janvier 1981, à la suite de la démission du Président Senghor. Il est reconduit dans ses fonctions lors des élections de 1983, 1988 et 1993. Il cède sa place à Abdoulaye Wade à la tête de l’État sénégalais lors des élections présidentielles de mars 2000.
Ses différents mandats furent placés sous le signe de la politique d’ouverture au multipartisme, la libéralisation progressive de l’économie et la décentralisation.
C’est donc le peuple sénégalais tout entier, avec à sa tête, Macky Sall, l’actuel président sénégalais qui a décidé, comme un seul homme, de faire un long stand-ovation à ce digne fils du pays. Un retour au bercail qui sera salué comme il se doit.
L'Administrateur général monsieur "Jacques Habib Syde" de ce grand sommet qui a pour thème : ‘’Femmes, jeunes en francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement’’, il nous situe sur l’avancée des travaux.
Où en sommes-nous avec les préparatifs ?
Les préparatifs vont bon train. Nous sommes tous dans la dynamique pour faire en sorte que le sommet se passe dans de bonnes conditions. Nous avons sept commissions qui marchent très bien. Les plus sollicitées sont celles de la logistique, de la santé et des médias. Nous avons construit pour l’occasion un centre international de conférence qui est sans doute, l’un des plus performants du continent africain. Une très belle architecture qui rempli toutes les fonctionnalités correspondant au cahier de charge de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Quels sont les enjeux de ce rendez vous de Dakar ?
Les Etats-partis sont tous unanimes que l’OIF est arrivée à un carrefour important. Il y a un secrétaire général sortant qui doit être remplacé par un nouveau. C’est un défi qui faudra relever pour que l’Organisation puisse continuer dans la même lignée qui a été tracée. deuxièmement il y a des défis liés à l’économie globale mais surtout à l’économie francophone. Toutes les questions liées au développement, aux capacités de production, au moyen de développer un partenariat gagnant-gagnant entre toutes les parties concernées.
Avez-vous une idée du nombre de participant attendu à ce sommet ?
Nous attendons environ 3000 à 3500 personnes.
Donnez-nous une idée du budget global de cette cérémonie ?
Je peux vous dire que du point de vue du coût, ce sommet fait partie des moins chers. C’est celui qui a utilisé le moins de fonds publics de tous les sommets de la francophonie. Je n’ai pas les chiffres en tête mais ce que je peux vous dire, c’est que le budget opérationnel de toutes les commissions réunies, 10 milliards de franc CFA (soit, 15. 245.000 Euro).
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