dimanche 22 septembre 2019

Edward Snowden met en garde contre WhatsApp

Tech Media News ©
Devenue incontournable comme moyen de communication populaire, l’application WhatsApp, une propriété de Facebook, présente pourtant un risque pour l’utilisateur.


Aujourd’hui, tout le monde, ou presque utilise WhatsApp. Même les hommes politiques en font usage, ses fonctionnalités offrant la possibilité de communiquer en groupe et en privé, et aussi de transférer des messages ainsi que des contenus, photos, vidéos ou enregistrements vocaux.
Le hic est que WhatsApp pourrait bien servir de dénoncer ses usagers. Tout ce flux d’information, des milliers de messages dont des vidéos et enregistrements vocaux seraient mis sous surveillance, notamment par le gouvernement américain. C’est cette éventualité que le lanceur d’alertes américain et ancien employé de la Central Intelligence Agency et de la National Security Agency, Edward Snowden a évoquée lors de son interview livrée à France Inter « pour présenter ses mémoires publiées à la rentrée, où il parle depuis son exil Russe par vidéoconférence. Celui qui avait averti de la surveillance de masse du gouvernement américain en 2013 en connaît un rayon en matière de sécurité informatique », rapporte France Soir.
« En apprenant cela, Snowden manque de s’étrangler et déclare « Si quelqu’un au gouvernement s’occupe de questions sensibles et utilise WhatsApp, c’est une erreur ». Il y a déjà eu des cas de “raisons de sécurité nationale” invoqués pour saisir et écouter des informations transmises sur Facebook, propriétaire de WhatsApp », poursuit le site du journal français.
Le spécialiste de la surveillance de masse propose comme alternative d’autres outils de communication qui serait, selon lui, plus sûr : Signal et Wire, « parce qu’elles ont pour l’instant le meilleur cryptage possible ». L’avantage de la messagerie Signal est qu’elle est plus populaire parmi le public jeune tout en étant plus sécurisé, le chiffrement des messages se faisant de bout en bout, c’est-à-dire que seuls les participants à une discussion peuvent lire les messages échangés.
Le conseil de Snowden est à prendre au sérieux surtout quand l’utilisateur est une personnalité publique ou gouvernementale dont les informations communiquées sur WhatsApp peuvent bien être utilisées contre lui.

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