Les autorités nationales pour la protection des consommateurs viennent de mettre en ligne un guide expliquant comment réduire le taux d'acrylamide, substance potentiellement cancérogène, dans les denrées alimentaires, particulièrement les pommes de terres frites.
"Adoptons les bons réflexes pour réduire la présence d'acrylamide". Le rapport annuel de la DGCCRF publié jeudi 15 mars 2018, indique qu'un groupe de travail du conseil national de la consommation (CNC) vient de mettre en ligne un manuel de bonnes pratiques afin d'aider les consommateurs à réduire la présence d’acrylamide dans les denrées alimentaires. Cette substance cancérogène "se forme naturellement dans les aliments riches en amidon lors de la cuisson", explique la brochure en ligne.
Ne pas stocker ses pommes de terre au réfrigérateur
Parmi les aliments les plus à risques et aussi les plus consommés : les pommes de terre frites. Selon le communiqué, les précautions ne concernent pas uniquement la cuisson. C'est bien avant qu'il faut connaître les bonnes pratiques comme notamment : ne pas les stocker dans un réfrigérateur, mais les garder à une température entre 6° et 10°C, les laver avant de les cuisiner, les tremper dans de l'eau tiède pour enlever le sucre et les sécher dans un torchon.
En ce qui concerne la cuisson :
À la friteuse : ne pas chauffer l'huile à plus de 175°C, faire en sorte que toutes les pommes de terres soient trempées dans l'huile, cuire jusqu'à ce qu'elle soit dorée pas plus. Si certaines sont trop foncées, jetez-les.
Au four : ne pas chauffer l'appareil à plus de 200°C chaleur tournante et 220°C four classique, les retirer quand elles sont dorées, retirer les frites trop cuites.
À savoir : ne jamais assaisonner pendant la cuisson
Acrylamides : quels sont les risques pour la santé ?
Si la DGCCRF et le CNC se sont alliés afin d'encourager les consommateurs çà réduire la présence d'acrylamides c'est parce qu'en juin , un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments basé sur des études animales a estimé que cette substance "augmente potentiellement le risque de développement d'un cancer pour les consommateurs de tous les groupes d'âge.
Si la DGCCRF et le CNC se sont alliés afin d'encourager les consommateurs çà réduire la présence d'acrylamides c'est parce qu'en juin , un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments basé sur des études animales a estimé que cette substance "augmente potentiellement le risque de développement d'un cancer pour les consommateurs de tous les groupes d'âge.
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