La terre promise de l'ingénieur logiciel se trouve, apparemment, dans la Silicon Valley, à San Francisco. Là-bas, ce salarié est payé en moyenne 134 000 dollars annuels, soit presque le double qu'un ingénieur basé à Toronto (74 000 dollars) et 2,5 fois plus qu'un ingénieur en France (55 000 dollars, soit 49 000 euros annuels), d'après une étude de Hired, une start-up américaine spécialisée dans le recrutement et qui a collecté les données issues de 16 villes auprès de 45 000 candidats.
Un bémol certain est toutefois apporté par l'étude: "lorsque l’on prend en compte le coût de la vie à San Francisco, des villes comme Austin, Melbourne, Seattle et Toronto deviennent de plus en plus appréciées des employés des technologies qui souhaitent voir leur carrière progresser", écrit Hired. Ne sont pas non plus pris en compte les avantages perçus par certains employés, comme les frais de relocalisation pris en charge par un employeur qui souhaite attirer un talent. "Ceci est particulièrement vrai pour les marchés européen, canadien et asiatique, où les candidats prêts à déménager peuvent toucher jusqu’à 57 % de plus qu’un candidat déjà installé dans la ville", note l'étude.
En prenant en compte le coût de la vie, ce sont les villes de Seattle, Austin et San Diego qui tirent leur épingle du jeu, respectivement à 180 000, 198 000 et 179 000 dollars annuels. "On constate que les ingénieurs logiciels vivant à New York et à Los Angeles ont connu une augmentation respective de leur pouvoir d’achat de 8% et 14% par rapport à l’année dernière", écrivent les auteurs.
Sur les zones étudiées, l'Europe et l'Asie Pacifique semblent être des zones secondaires sur ce marché des talents. A Londres, l'ingénieur logiciel est payé 73 000 dollars annuels, contre 81 000 à Sydney et 83 000 à Melbourne. A Singapour, où le secteur de la Fintech et de la blockchain est pourtant en plein essor, l'ingénieur logiciel est payé 61 000 euros en moyenne.
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